Speedy boy
Il a cette manière toute personnelle de couper la braise de sa cigarette avec deux ongles et de conserver son mégot dans la poche de sa chemise en soie, puis d’enfourcher son rickshaw après avoir confié sa bière au passager
Parcoure : L’interminable Huttong ou se cache mon hôtel, il suffit de quelques minutes pour un saut de 500 ans. Et croyez moi ça vaut la peine de servir de porte Shintaô au pédaleur le plus agile du bidon ville.
Lui c’est spidy l’autre c’est grincheux , un couple sans peur et sans reproche au service du Spring garden .
Speedy c’est le chef, un peut hi-tech un rien bricoleur et surtout bavard, rien ne l’arrête dans l’effort, il a le mollet aussi robuste que la langue. Je me suis même demandée si il n’avait pas lui-même arraché volontairement sa canine pour y coincer sa clope afin de converser sans entrave.
Rien ne l’empêche de sourire sauf, poser pour la photo , son humeur est joyeuse , le cocktail shintao-mégot dès 7 h du mat conserve le bonhomme .
Son partenaire moins dévoué se fait attendre ,trop occuper à ramasser de-ci de-là quelque yans en extra, se fait copieusement engueuler pour ses retards.
Un soir Alors que les deux compères picolaient au café , j’ai piqué le rickshaw de speedy histoire de voire comment ça marche ce machin. Je decouvrais mais un peut tard qu’il n’y avait pas de freins , croyez moi arrêter un engin pareil à la semelle de tong devant 50 Pekinois mort de rire c’est aussi humiliant que de se gameller en solex devant le café flores . Quelle endouille !